Du regard désarmé
Porté au ciel habité
Des années vécues
En un éclair tendu
Des rêves oubliés
Sous le tapis des obligés
Des ardeurs passionnées
Aux désillusions sauvées
De mon nid intérieur
Aujourd’hui déserté
De ma fille adorée
Contre moi collée
Sous l’œil
De la vie accélérée
Du sourire camouflé
Des bras condamnés
De demain ficelé
Au tableau des éplorés
Du corps qui déplore
Les traces déformées
D’un hier confiant
A demain oublié
Des échanges crucifiés
Au pinacle isolé
Sous l’œil
De la surveillance
A chaque être attelée
La porte se ferme
Sur la cellule dorée
Lysiane