En deux

Un côté noir, un côté blanc
Une longue rue qui descend
Et étend par ci par là ses quelques bras
Un côté lumineux, un côté sombre
La misère attire la misère
Le luxe attire le luxe
Une frontière épaisse entre deux mondes
Juste une rue longue, si longue
D’un côté fier, d’un côté démuni
Au nord des êtres jonchent le sol
Au sud ils sont debout
De meurtrissures en salissures
Les nordistes perdent leur boussole
Les sudistes batifolent
Tant bien que mal
Les uns et les autres sous la cloche maudite
Puisse un jour la lumière éclairer à nouveaux le nord et le
sud,
Chauffer les cœurs, nourrir toutes les bouches.
Enterrer l’amertume sous une enclume tel pandore
enfoncée dans le sol.
Que la ville vive à nouveau, que son flot anime son lit.
Du nord au sud de sa source à son embouchure,
Que coule à nouveau l’énergie,
Que s’entonnent nos musiques wallonnes.

Lysiane

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