A quoi pense-tu ma douce ?

Le temps lentement m’assassine mon ange
Je ne ronchonne point
Sois-en certain
Mais tu me demandes…
Mes pas me devancent
Dans ma tête je danse
Je scande en mémoire
Les petites histoires
De notre jeunesse passée
Même si j’apprivoise
Le noir profond des nuits blanches
Je me perds
Enfouies au cœur de tous ces jours
Devenus dimanches.
Bien sûr, depuis déjà longtemps
Je sais que rien ne dure
Mais là, à présent, je le sens
Je respire ton souffle
A chaque instant
Devenu plus court
Devenu plus lent
Tes regards se lancent
A corps perdu
Au gris de mes pupilles
Ils guettent mes humeurs
Et mes défaillances
Notre alliance est notre ciment
Notre force descend dans nos entrailles
Nos cœurs s’associent
Pour désarmer l’ennemie
Celle qui viendra inexorablement
Nous arracher pour toujours
Voici qu’il existe encore
Ce toujours à jamais
Voici que je rêve mon ange
Toi et moi dans l’infini.

Lysiane

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